Sur notre planète terre notre rôle à tous consiste à progressivement placer le féminin « récepteur » au centre de notre vie et à laisser le masculin « émetteur » prendre la « deuxième » place.
La raison en est que l’état humain est au départ un état d’ego, un état de séparation imaginée.
Cet état entraine automatiquement un sentiment de profonde vulnérabilité, le sentiment d’être à la merci du monde « extérieur ».
L’Univers manifesté est composé de deux polarités qui s’expriment partout de manière multidimensionnelle et qui sont:
L’accueil, la réception, le recevoir, la sagesse amoureuse: le féminin.
L’action, le donner, l’intelligence amoureuse, la création: le masculin.
L’état d’ego entraine un déséquilibre entre ces deux polarités. Cela a conduit dans un « passé d’expériences » soit à du patriarcat, soit à du matriarcat.
Dans ce que nous appelons notre expérience d’aujourd’hui sur terre, nous apparaissons dans un état de patriarcat.
Cet état fait partie du jeu que nous jouons tous ensemble et n’est pas uniquement l’apanage de ceux qui ont choisi une incarnation dans un corps masculin.
Voilà pourquoi nous pouvons dire que nous faisons tous le même « travail ». Nous sommes en train de reprendre conscience et de développer à la fois notre féminin sacré et notre masculin sacré pour atteindre un merveilleux équilibre entre les deux.
Que ce soit un état de patriarcat ou de matriarcat, ces deux états proviennent de l’arrogance, de la prétention d’avoir une valeur « personnelle », de la croyance à l’inégalité.
La vie est Une.
L’Univers est Un.
Dieu est Un.
Nous sommes Un.
Et ce Un n’est qu’Amour éternel et infini et rien d’autre.
Dans notre état humain, qui au départ est le choix d’une expérience de séparation – séparation impossible mais imaginée tout de même – nous avons besoin de cesser de croire à la séparation.
En elle-même cette croyance n’est qu’une croyance et ne peut altérer la Réalité Divine que nous sommes, que nous avons toujours été et que nous serons toujours.
Mais cette croyance entraine inévitablement peur, culpabilité et donc souffrance – tout cela imaginé, mais expérimenté comme réel.
L’expérimentation de la souffrance comme réelle entraine tôt ou tard le profond désir de choisir autre chose.
Et si ce choix, évident lorsqu’on le regarde honnêtement, semble souvent si difficile à faire, c’est à cause de la forte illusion de séparation dans laquelle est immergé l’inconscient collectif sur notre planète. Nous paraissons vraiment séparés. Nous semblons vraiment être identifiés à un corps physique voué à disparaître. La notion de mort semble sous-jacente à tout ce que nous pouvons contempler. Et cela provient de notre croyance au manque d’amour.
Comment pouvons-nous exprimer l’Amour infini que nous sommes si nous croyons que nous ne le sommes pas?
Il nous faut donc accepter totalement ce qui nous a été donné lors de notre création… qui se fait en ce moment-même dans l’éternel présent.
Et cette acceptation, inconditionnelle et sans limite, se fait par le Féminin sacré.
Nous sommes donc invités à placer le Féminin sacré au centre de notre vie pour ensuite nous laisser guider par l’Amour pour agir par notre Masculin sacré en toutes circonstances.
Autrement dit, notre rôle sur terre est avant tout un rôle de récepteur de l’Amour pour ensuite laisser cet Amour créer, c’est-à-dire S’étendre, à travers nous.
L’action est faite automatiquement et parfaitement par l’Amour lorsque nous permettons vraiment tout ce qui est dans l’instant présent et que nous nous abandonnons à la perfection du Plan Divin qui gère toute chose.
L’attitude féminine parait alors passer avant l’attitude masculine, bien qu’en réalité ces deux attitudes, alors parfaitement unifiées, ne soient qu’une seule et même attitude.
C’est ce dont parle Jésus dans l’Evangile de Thomas dans le logion 22 :
« Quand vous ferez en sorte que le deux soit un, que l’extérieur soit semblable à l’intérieur, et que le supérieur soit semblable à l’inférieur, et quand vous ferez en sorte que l’homme et la femme ne soient qu’un, de façon que l’homme ne soit pas homme et que la femme ne soit pas femme, alors vous entrerez dans le Royaume. »
Sylvain du Boullay, lire la suite de l’article:
http://www.encheminensemble-sylvainduboullay.com/pages/la-femme-le-feminin-sacre.html