La pensée de mercredi 13 avril 2016 de Omraam Mikhaël Aïvanhov
« Quand des hommes et des femmes ont apporté de très bonnes choses à une société, à un pays, ou même à toute l’humanité, on leur élève des monuments ou des statues. Et on a raison. Pourtant, je trouve que ceux à qui nous devrions dresser les plus beaux monuments, les plus belles statues, ce sont nos ennemis… Car ce sont eux nos véritables bienfaiteurs ! Grâce à eux, nous sommes obligés de devenir plus vigilants, plus intelligents, plus patients, plus maîtres de nous. Pour supporter les difficultés qu’ils nous créent, nous devons partir à la découverte de régions intérieures de paix et de lumière que, sans eux, nous n’aurions jamais cherché à explorer. Vous trouvez que ce que je dis là n’est pas sérieux ? Réfléchissez tout de même un peu à cette idée : avec leurs marques d’affection et leurs compliments, nos amis souvent nous endorment, tandis que nos ennemis nous stimulent.
Vous direz : « Mais ces gens-là qui nous sont hostiles, ils nous empoisonnent la vie ! » Bien sûr, mais si vous avez le désir sincère d’avancer, vous recevrez le savoir et la force pour utiliser tous les obstacles qu’ils mettent sur votre route. Ces obstacles seront comme des échelons qui vous permettront de monter de plus en plus haut. »
Amusant de recevoir ce texte le 13 avril alors que quelques jours auparavant j’écrivais ces quelques lignes sur Facebook :
Pour rencontrer notre être véritable nous avons besoin de l’aide des autres car seul on ne le peut pas. Les autres nous servent de miroirs, et il n’y a pas de jugements, ni croyances. Les personnes que nous rencontrons dans notre vie sont comme des écrans sur lesquels nous projetons notre culpabilité inconsciente et que nous avons niée, consciemment ou pas. Ces personnes nous montrent ce qui nous gêne, nous irrite, nous fâche et ces expériences réactivent nos émotions dont nous avons besoin afin de pouvoir initier notre processus de guérison et pardonner la véritable cause de nos souffrances qui est en nous, dans notre mental. Cette cause n’est jamais à l’extérieure de nous ou chez les autres mais bien en nous.
J. G.